• Une sacrée salope

    I

    Depuis plusieurs jours, voire quelques semaines, je corresponds, via internet et au travers d'un chatt en direct, avec une femme que j'ai croisée sur un site de rencontre. Seul et sans amer, afin de briser une solitude qui harponnait mon esprit, j'avais passé une annonce et elle y avait répondu. La vie est ainsi.

    Hors de mon idée et de mes pensées toutes considérations autres que de faire connaissance et de tisser des liens d'amitié. Mes moyens d'existence étant ce qu'ils sont, mes activités prenant le plus clair de mon temps, difficile pour moi de me lier sentimentalement au risque de déplaire, de froisser et de se conclure par un échec..

    Certes, j'entretenais, épisodiquement des relations mais elle ne pouvaient me satisfaire car elles n'étaient que sporadiques et une compagne se lasse rapidement d'un homme continuellement absent. Et j'avais pris mon parti de me consacrer uniquement à faire connaissance et à lier et à tisser des liens d'amitiés, toute raison de liaison et de rapports soutenus étant à exclure.

     

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     Certes, je ne me comportais pas tel un moine contraint à l'abstinence et il était toujours une femme respectable et respectueuse, gravitant dans mon entourage, mais pas une collègue afin de ne pas mélanger travail et sexe toujours antagonistes, quand j'étais sur le terrain, qui savait combler mes manques quand ceux-ci étaient criards. Et je dois avouer, pourtant, que je haïssais entretenir de telles relations qui ne menaient nulle part sinon qu'elles servaient, principalement, à vider mes burnes quand elles étaient trop pleines.

    En fait, j'étais typiquement un solitaire et il m'arrivait, le plus souvent, de m'adonner aux plaisirs de la masturbation quand mes envies étaient trop pressantes, au lieu de me laisser tenter par les avances de mes hôtes féminines, veuves ou célibataires, lors de mes expéditions en terres étrangères, lors que je vivais chez l'habitant. Bien que vivant dans un état de impécuniosité que nul habitant d'Europe ne peut connaître, ces femmes étaient d'une extrême beauté, sensibles, humaines et d'une douceur sans commune mesure,

    En outre, je n'étais, et je ne suis, nullement un rustre pour profiter de l'état de pauvreté dans lequel vivaient mes hébergeants et d'accepter, en remerciement des aides désintéressées que je pouvais leur apporter, les grâces affriolantes de femmes consentantes et prêtes à tout pour me faire plaisir et me remercier des bontés matérielles et financières dont je pouvais faire preuve envers la petite communauté, quasi exsangue, qui m'accueillait le temps de ma mission, souvent étalée sur plusieurs mois, consacrée à l'étude du volcan qui menaçait leur vie...

    Demeurant et vivant au milieu de mes hôtes, je partageais leur existence, leurs repas et leurs nuitées, souvent dans des locaux exigus. Quelque fois, ils m'offraient une pièce minuscule qui me servait de chambre et de bureau, avec une table et un siège logés dans un coin et une paillasse en son milieu afin que je puisse bénéficier d'une utopique tranquillité. Généralement, la famille avait recueilli la veuve et les enfants d'un frère décédé et je partageais, sans aucunement m'en offusquer, leur chambre. Le geste était là et il me suffisait amplement.

    Si j'avais été un goujat, j'aurais pu profiter de l'aubaine d'autant que, tant en Indonésie qu'au Pérou ou en autres terres du Tiers et du Quart Monde, des pays où j'étais le plus souvent envoyé en mission, ces donzelles avaient pour habitude de se coucher dans la plus totale nudité. Et elles avaient, quelque soit leur âge et le nombre de grossesses qu'elles avaient enduré, du moins à mes yeux, des corps superbes.

    De plus, nul doute que ma présence dans leur chambre, devaient exciter leur libido d'autant que je n'ai jamais supporté de dormir avec le moindre vêtement ou sous vêtement. Et quand je me déshabillais, si elles étaient présentes, elles ne pouvaient que voir mes attributs sexuels en parade entre mes cuisses, souvent se dressant sous leur regard envieux de désir.

    En toute chose, je le prenais sur moi et je résistais à la tentation de les inviter à rejoindre ma couche ou de les rejoindre dans la leur. Je ne cacherai pas, non plus, que, face à de telles situations, je ne pouvais m'empêcher, le feu brûlant mes entrailles, bien que je pressentais qu'elles en avaient conscience, l'intelligence féminine, de me masturber. Et si je masturbais, bien que cela puisse paraître étrange, non désireux de leur laisser entendre qu'une relation ne pourrait pas perdurer dans le temps, c'était par respect pour elles et pour leur honneur de femme.

    Dans les pays de langue latine, en parlant ou en baragouinant plusieurs, il m'était plus aisé d'expliquer à ces femmes que, ne pouvant leur promettre une liaison durable, je m'opposais à des relations à connotation uniquement sexuelle. Dans les autres pays, ne pouvant m'exprimer que par signes et que par gestes, cela m'était plus ardu. Parfois, ces femmes avec qui je partageais la même pièce se méprenaient dans mes explications, où n'en avaient cure, et, se glissant dans ma couche, venaient me rejoindre.

    Homme, d'os et de chair, comme tout homme avec des envies à satisfaire, je ne suis pas de marbre. Et il m'étais difficile de résister à la chaleur d'un corps féminin lové tout contre le mien tout comme il m'étais incommode de ne pas capituler sous les caresses délicatement exécutées sur mes parties vitales, des caresses doucereuses ayant art et manière de les mettre en émoi et dans de bonnes dispositions érectiles.

     

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    Ma démarche, en m'inscrivant sur un site de rencontre, avait pour but, - pourquoi ferais-je supporter mes longues absences inhérentes à mes activités ? -, loin de toute pensée sexuelle, tout simplement, de lier des amitiés, d'une part, et, d'autre part, de partager des moments de cordialité et d'altruisme. Et ne dit-on pas que l'amitié dont le secret « chacun sa vie », est, en elle même, une raison d'entente mutuelle se suffisant en soi ? 

     Correspondant, via un chatt, avec une dénommée Christine, - ressentant son honnêteté intellectuelle, à mon image de ne pas cacher le mien, je ne peux concevoir que c'est son vrai prénom et non un banal pseudonyme -, la relation est amicale d'autant plus que, séparée de son mari et, parallèlement, entretenant une liaison peu constructive avec un homme distant qui, sous de probables expressions de gentillesse et de douceur, ne serait qu'un insipide profiteur, elle me paraît quelque peu « paumée » et à la recherche d'un amer pour se maintenir à flot. 

     Est-ce par déformation professionnelle ? Est-ce cette approche d'apport permanent d'aide et de soutien que j'entretiens, lors de mes missions, avec les communautés déshéritées qui m'hébergent ? Mon bon cœur de samaritain a pris le pas et s'ouvre, vers elle, pour lui accorder plus d'écoute, voire à glisser, dans nos échanges épistolaires, quelques conseils de bon aloi. C'est aussi cela ma conception de l'amitié. 

    Nul doute que mariée à un rustre, infatué de sa personnalité et se comportant en véritable matamore, sa vie n'avait pas dû être « plaisir et plaisirs » tous les jours. Nul doute qu'il la considérait comme une véritable chienne et une pure salope qui ne pouvait et qui devait satisfaire ses bas instincts de mâle : la bouffe et le cul. Nul doute, aussi, que repu, il n'avait qu'envie, non de pratiquer l'acte d'amour, mais de baiser, en toute vulgarité, et de vider ses burnes sous la contrainte du devoir conjugal à accomplir.

    En général, de tels personnages excluent, tout autant que dans la vie courante, toute tendresse et toute douceur dans les rapports sexuels et font même preuve de brutalité. Pour eux, la femme doit toujours être disponible, écarter ses cuisses et subir les assauts désordonnés d'une bite qui ne demande qu'à éjaculer pour le seul plaisir de l'homme... En fait, la femme ne peut-être, pour eux, qu'une chose insignifiante tout naturellement bonne à être tronchée. Et « l'affaire » rapidement faite, sans passion aucune, la laisser se morfondre dans ses propres insatisfactions charnelles.

    En général, ces femmes, ainsi maltraitées sexuellement, donnent vie à une flopée de marmots, une servitude morale à laquelle Christine n'avait pas échappée, une servitude morale qui l'attachait, pieds et poings liés, à la maisonnée et la contraignait à subir les assauts, souvent non désirés, d'un homme égoïste ne pensant qu'à sa bite et à cracher son sperme dans le ventre de sa femelle. Jusqu'au jour où ces femmes, lassées d'être brutalisées, d'être déconsidérées et de servir de poupée gonflable, quittent le domicile conjugal

    En général, aussi, elles rencontrent un type sans scrupule qui profite de la situation de détresse dans laquelle ces femmes se retrouvent. Sous une approche empreinte de gentillesse et de douceur, ils n'ont qu'un souhait, « tirer un coup » et se tirer ensuite.

    J'ai conscience que Christine a connu une telle situation avec un bonhomme qu'elle a rencontré sur le net. Bien plus, goujat, c'est elle qui s'est déplacée lors de leur première rencontre et c'est elle qui est « allée au mâle » et non le contraire. En recherche de tout ce qu'elle n'avait pas connu avec son mari, même si le soi-dit Jean Marc, son coup tiré, tentait de s'éclipser, elle se raccrochait à cet amer, en pure perte...

     Telle est Christine que j'ai croisée sur le site de rencontre.... Et quelque part, la sentant moralement en danger, capable de renouveler des expériences aussi frustrantes que celle qu'elle connait avec le dénommé Jean Marc, des rendez-vous espacés dans le temps, des rendez-vous toujours reportés, elle seule se déplaçant et allant à la rencontre de l'autre, un ou deux coups de queue dans sa chatte accompagnés ou non d'éjaculations..., - de quoi déprimer... -, je lui ai proposé un rencard afin de lui expliquer qu'il valait mieux, pour elle, de cesser de voir son énergumène de Jean Marc qui ne pouvait que lui apporter peines et désillusions... 

    Et c'est, sans aucune arrière pensée saugrenue et scabreuse, en toute amitié que j'ai ainsi agi... Seulement l'aider à surmonter son désarroi et continuer dans l'amitié uniquement.

     

    II

     

    J'ai donné rencard à Christine, non loin du lieu où elle demeure car il serait vraiment anormal et indécent que ce soit elle qui se déplace. Et je serai un malotru si je n'agissais pas autrement.

    Lors de nos derniers échanges nous avons fixé l'heure et le point de rendez-vous et nous en avons convenu, du fait qu'elle entretenait une relation avec un certain Jean Marc, que notre rencontre était informelle. Et je lui avais surtout expliqué que je venais la voir surtout pour l'écouter s'épancher de ses détresses et, occasionnellement, lui prodiguer quelques conseils.

    Au travers de nos échanges épistolaires et, par le biais de la Web-cam que nous faisons fonctionner de temps à autre, j'avais une image précise de sa personne. Pas trop grande, un peu enrobée mais très agréable à regarder et surtout très sympathique, telle elle était présente à mes yeux.

    Je me suis toujours attaché à ne porter aucun jugement sur le physique d'une personne considérant que la beauté n'était qu'un clinquant artificiel dont certaines, tout particulièrement les femmes, usent en faire valoir. Tout comme la gloire, si la beauté existe, elle ne peut-être qu'éphémère, la beauté, du moins ses canons, est bien ailleurs que dans le dictat.

    Et, parlant de beauté physique, je ne suis qu'un homme quelconque au visage buriné, battu par les vents, décrépit par les intempéries et brûlé par le soleil. Est-ce pour cela que la beauté, en moi, n'existerait pas ? Où la beauté a-t-elle élu domicile dans le cœur ? Personnellement, j'opte pour la résidence de la beauté, un noble sentiment, dans le cœur...

    Et n'est-ce pas en ouvrant notre cœur que notre volonté et notre énergie qui rayonnent en nous et autour de nous, sont contagieuses ? Une philosophie comme une autre, la mienne et je ne m'en départis jamais... Aussi, si Christine est à l'écoute de mes propos, j'espère qu'elle saura m'entendre et réagir sainement en se détachant du drôle de type dénommé Jean Marc qui la fait tourner en bourrique.

    Je pense qu'elle mérite mieux que cet homme qu'elle a revu à quatre reprises, qui a couché quatre fois avec elle, qui a profité de sa détresse et qui, arguant toujours des excuses de toute évidence « bidon », la délaisse se cramoisir dans le silence et l'incompréhension face à son comportement abstrus et prédateur en totale contradiction avec ses expressions de gentillesse et de douceur..


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    Je ne voudrais pas qu'elle se méprenne sur ma personnalité. Et même si je ne suis ni ange ni démon, je suis un homme qui a bourlingué toute sa vie avec, force des choses étant, mes activités y étant pour beaucoup, un caractère bien forgé et bien trempé.

    En route, en direction de Béziers, une ville où elle a posé ses pénates après qu'elle ait quitté son mari, je n'ai cesse de penser à sa condition de femme, aux mots que j'emploierai pour ne pas qu'elle puisse s'imaginer autre but que l'amitié, autre finalité que de l'aider dans sa quête d'une vie plus attrayante que celle qu'elle a pu connaître par le passé et, enfin, la conseiller utilement sur ses propres aspirations afin de repartir du bon pied.

    Et je ne voudrais pas plus qu'elle puisse penser que ma venue à sa rencontre soit à connotation sexuelle. Il est idiot de le penser mais je n'ai pas envie d'entretenir une relation amoureuse ou sexuelle avec une femme. En outre, je ne la rencontre pas dans ce but purement sexuel, tout au contraire lui souhaitant de pouvoir s'appuyer, bon samaritain tout voué à son prochain et sans autre intérêt majeur que d'apporter aide et assistance, sur une épaule complaisante et toute ouïe à son malêtre.

    Certes, la situation pourra peut-être prêter à confusion, une rencontre, un coin tranquille et loin de tout regard, une femme désorientée par les problèmes qu'elle coudoie dans sa vie privée, tant auprès de son ex-mari qu'auprès d'un homme qui se moque d'elle... Certes, la conjoncture ne sera pas adéquate mais j'espère qu'elle ne se fait pas des idées, d'autres diraient elle ne se fait pas un film, sur mes intentions réelles exclusivement d'ordre moral.

    C'est dans cet état que je suis arrivé à destination et que j'attends, quelque peu mal à l'aise, son arrivée au lieu de rendez-vous.


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    Contrairement à tout ce qu'elle a pu écrire dans le cours de nos échanges épistolaires sur le chatt, grosse, moche, enrobée, Christine est une femme, ni trop grosse ni trop mince, une femme cinquantenaire qui a connu les vicissitudes de plusieurs grossesses, bien mise dans un jeans-corsage-veste qui lui sied et rehausse sa personnalité.

    Dire qu'elle est moche n'est qu'une vue de son esprit, la réalité étant tout autre et sa présence et sa prestance, à sa venue, n'e sont point un fardeau comme elle peut le penser mais une agréable personne que d'aucun ne peut ridiculiser, railler ou en tirer un quelconque avantage, jouant sur le propre désarroi de se sentir difforme, afin de passer, avec elle, quelques moments coquins, sous le sceau de la gentillesse et de la douceur, pour la jeter ensuite, mesquinement, comme une vieille chaussette.

    Arrivant vers moi, je la vois telle qu'elle m'est apparue à la web-cam. Et j'en conçois que son mari était un véritable escogriffe pour la traiter de « grosse vache » et, très probablement, l'ayant engrossée à plusieurs reprises, de « truie », les deux expressions étant généralement concomitantes. Je serai honnête, mais, sous ses airs doucereux, le tableau qu'avait dû s'en faire son Jean Marc, lui qui s'était satisfait de la baiser à quatre reprises, « bonne occase » qu'il devait se dire, « elle se déplace, je la couche dans le lit, elle écarte ses cuisses, je la tronche et bonsoir Clara,,, », ne devait être plus reluisant.

    Il faut être vraiment pingre pour considérer la femme sous un tel angle réducteur. Et Christine mérite mieux que ces deux lascars. De fait, je suis convaincu que je dois être à son écoute afin qu'elle n'accumule de nouvelles déconvenues et que les conseils que je ne manquerai pas de lui donner pourront l'aider dans sa quête d'un homme digne d'elle.

    L'entrée d'un hypermarché n'est pas un lieu propice aux discussions aussi, certes avec beaucoup de gène car je suis désireux à ce qu'elle ne se méprenne sur mes intentions, je lui propose de déserter le parking d'Auchan et de partir à la recherche d'un petit coin tranquille afin de continuer notre conversation à peine entamée loin du bruit et de la foule. Et c'est tout aise que Christine acquiesce à ma proposition.


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    Ne connaissant pas le terroir bitterois, je roule à l'aveugle et, faisant bonne contenance, tout en devisant de choses et autres, tout particulièrement de ma voiture, une antiquité de plus de 25 ans d'âge classée voiture de collection, je m'applique à garder mon calme. Enfin, engageant mon véhicule dans un chemin vicinal, après quelques hectomètres, un recoin, loin de la route, de toute agglomération et de tout importun, me permet de me garer.

    Ainsi, loin de tout bruit, nous pouvons reprendre la conversation commencée sur le parking de l'hypermarché. Mais est-ce le fait que nous nous trouvons en pleine nature, je ressens comme un certain émoi chez Christine. De plus, elle est silencieuse et la prunelle de ses yeux, braqués sur ma braguette et ne pouvant s'en détacher, brillent étrangement.

    Je reporte cela au fait que nous sommes dans une voiture, à l'écart de tout, et, après plusieurs mois d'abstinence, délaissée et sans attache sentimentale, un homme se trouvant tout près d'elle. Je conçois qu'un trouble indéfinissable s'est installé en elle et, gardant moi-même le silence, me refusant à toute analyse, je le respecte.

    Me reviennent en mémoire certains de ses écrits quand nous échangions des propos sur le chatt et qu'elle m'avouait que son mari et son Jean Marc étaient modestement pourvus d'un sexe de petit calibre. Au travers du tissu de mon pantalon jauge-t-elle le mien ? Suppute-t-elle sa longueur et sa grosseur quand il est dans de bonnes dispositions et que je bande ?

    Et en affluent d'autres, toujours sur son mari et sur son Jean Marc dont elle m'a avoué qu'elle venait de rompre.

    Le premier, à ses dires, ne faisant ni preuve de douceur, ni de tendresse, le temps que durait le rapports sexuel, était brutal et proférait des obscénités qui, soi-disant l'excitaient. Il ne s'occupait pas d'elle et se moquait éperdument si elle éprouvait ou non du plaisir, ne s'intéressant qu'au sien et à sa propre jouissance. Du reste, après avoir éjaculé, disons plutôt vidé ses burnes, accomplissant le devoir conjugal, il redevenait, sexuellement, aux abonnés absents,

    Le second éprouvait des problèmes éjaculatoires et ne lâchait pas toujours, à chaque fois qu'elle le caressait, sa semence. Elle trouvait cela, privée d'un plaisir jouissif, un peu frustrant.

    Et je m'interroge à savoir si Christine, son regard fixe et quelque peu interrogatif sur ma braguette, n'essayerait pas de jauger mon comportement durant la copulation, mes prédispositions érectives et ma capacité à éjaculer. Mais ce ne sont peut-être que des hypothèses infondées ? Son regard est plausiblement dans le vague et ses pensées sont peut-être ailleurs et, si tel est, je ne peux faire que de fausses extrapolations.

    En vérité, son regard insistant sur ma braguette a un effet ravageur sur ma virilité et un bombement inopportun, certes léger mais marqué, tirant le tissu au niveau de mon entrejambes, ne ne pouvant occulter que je bande, m'agace et me gène profondément.

    Je ne voudrais pas que Christine se forge d'illusoires conclusions tant sur ma personne que sur les raisons de la rencontre que j'ai sollicitée, à cause de cet état de fait, inhérent à la fixation appuyée de ses prunelles vers mon intimité, que je ne peux contrôler.

    Je ne voudrais pas qu'elle puisse s'imaginer, ne s'en étant pas cachée, ce à plusieurs reprises, dans le cours de nos échanges sur le chatt, écrivant qu'elle était en manque de sexe et que son Jean Marc, bien que tout de gentillesse et de douceur, lors de leurs rares ébats au cours des sept derniers mois, repoussant sans cesse leurs retrouvailles, la délaissant et la privant d'étreintes, qu'auprès de moi, elle trouverait un palliatif à ses attentes charnelles et sexuelles.

    Je voudrais qu'elle puisse entendre, étant trop souvent absent, que je ne serai jamais la personne qu'elle souhaiterait rencontrer, la personne avec qui elle pourrait faire un bout de son chemin de vie. Et j'ai conscience que, pour une femme, une non-présence répétée, est très frustrant.

    Et je voudrais, surtout, qu'elle comprenne que je ne suis pas à Béziers, aujourd'hui, en sa compagnie certes .garés dans un petit coin reculé au milieu de la nature reposante, pour nous ébattre dans des rapports sexuels que ses abstinences pourraient lui suggérer, mais pour échanger positivement avec elle et l'aider, ainsi, à surmonter ses déceptions et son désarroi et à repartir, d'un bon pied, vers une rencontre plus fructueuse que sa dernière en date.


    III


    J'en suis tout à mes pensées à me demander comment j'allais pouvoir relancer la conversation et devenir constructif. Christine, elle, me paraît toujours ailleurs, voguant entre deux eaux, ses prunelles, visiblement braquées sur ma braguette un peu redondante, brillant, à mon humble avis, d'une lumière concupiscente.

    Tout en en gardant mon calme et restant souriant, je me sens déstabilisé dans mes convictions car la situation, dans laquelle je me trouve confronté, ne m'étais pas apparue être une évidence quand je lui avais proposé un rencard. Tout au contraire, j'avais opté pour une rencontre sympathique avec des échanges amicaux et constructifs et j'avais zappé le fait qu'elle avait souligné, dans le cours de nos conversations, sur le chatt, un manque de sexe frustrant exacerbé par le comportement constant de fuite que lui avait imposé son Jean Marc.

    Au tréfonds de moi, je n'aime pas cette situation ambigüe et j'ai le pur sentiment que mon entrejambes, un peu redondant, en porte toute la responsabilité. Pourquoi me suis-je pris à bander sous le regard insistant, à la limite obnubilé pratiquement envoûté, quasi me dévêtissant de mon pantalon et du dernier rempart masquant ma virilité, de Christine ?

    En outre, son visage est rayonnant et extasié, et le bout de sa langue émerge de sa bouche et flirte, comme empreint d'une certaine jubilation, d'un lent mouvement lascif d'une commissure à l'autre, sur ses lèvres humides et frissonnantes.

    Le pire, c'est que je suis à deux doigts de redémarrer la voiture, de revenir sur Béziers et de dégotter un petit bar pour me sentir moins stressé en sa compagnie. Mais je me dis, qu'en toute chose, je dois faire avec, sans plus me poser de questions saugrenues, tout en évitant que notre rencontre ne diverge et ne verse sur une pente glissante à connotation exclusivement sexuelle, une pensée qui me rend mal à l'aise et qui m'agace.

    Cela m'agace d'autant plus qu'un tel contexte m'exaspère. Respectable et respectueux de la femme, je révère toujours mes engagements et je me refuse à les outrepasser. Je n'ignore pas que certains hommes, à ma place, en se disant « la gonzesse est chaude à souhait, pas besoin de la titiller plus, que voilà une bonne occase de s'envoyer en l'air », s'en frotteraient les mains, mais cela n'a jamais été dans mes conceptions car tout un chacun peut avoir des moments de faiblesse. En abuser, alors, en devient sacrilège.

    Je ne suis pas mauvaise langue mais il est tout à penser, m'appuyant toujours sur nos échanges épistolaires sur le chatt, que le jour où elle a rencontré Jean Marc, pour être plus juste, le jour où elle est allée à sa rencontre, se déplaçant jusque chez lui, le gonze, la femme venant au mâle, ne s'en était pas privé.

    D'après les réminiscences sur ses écrits, Christine, épanchant son cœur sur la liaison qu'elle entretenait avec son Jean Marc, m'avait confié qu'ils avaient faits un long séjour dans la chambre de son hôte et, qu'entre autre, elle l'avait caressé, peut importe de quelle manière, masturbation ou fellation, m'étant interdit de fouiller dans son intimité et ses pratiques sexuelles, et lui l'avait tringlée... mais qu'il n'avait pas eu d'éjaculation.

    Et il est probable que Christine se trouve emportée par une telle éventualité de moment de faiblesse bien compréhensible dans son désarroi, un désarroi que son Jean Marc a plus encore exaspéré en la traitant comme une vulgaire chaussette alors qu'elle avait besoin d'un peu de chaleur humaine, de partage de douceur et de tendresse, d'un peu de sexe et de beaucoup de compréhension.


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    Me prenant au dépourvu, Christine s'est penchée vers moi et, d'un bras glissant dans mon dos et enlaçant ma taille, une main se posant sur ma cuisse et remontant vers ma braguette, sa tête recherchant le creux de mon épaule, s'y calant et s'y blottissant, elle s'est lovée tout contre moi.

    J'aurais pu la repousser, j'aurais pu houspiller mais j'ai la sensation qu'elle a besoin d'un peu de chaleur, de ressenti masculin et d'une certaine compréhension protectrice de ma part, et je me surprends à les lui accorder sans compromission. En fait, je préfère juger qu'elle a besoin d'un moment d'extase tout contre moi et, surtout, de se rassurer et d'être rassurée afin de chasser, peut-être provisoirement, les séquelles de son passé tant au titre d'épouse maltraitée que d'amante délaissée.

    Je ne doute pas un seul instant qu'elle n'ait pas éprouvé une certaine angoisse en attendant l'heure du rendez-vous, qu'elle ait pu être intimidée à l'idée de se rendre au rendez-vous et de passer quelques heures en ma compagnie, qu'elle ait éprouvé quelques réticences à venir au rendez-vous d'autant que je la sais avoir une liaison avec un dénommé Jean Marc et qu'elle puisse supputer qu'y venant c'était le tromper.

    Je ne doute pas, non plus, en regard des mots dont la traitait son mari et qu'elle transposait dans le chatt pas, et plausiblement Jean Marc aurait eu aussi quelques petites réflexions inappropriées sur son physique, que son apparence ne me rebute et que je la trouve grosse, très grosse et... moche

    Je ne doute pas, enfin, que son angoisse ne l'ait pas poussée à extrapoler sur un avenir immédiat où, dans un moment de détresse, elle puisse sentir le besoin, voire la nécessité, d'esquisser une relation et d'imaginer le moment où elle se déshabillerait offrant alors un corps, à ses yeux, difforme : des seins pendant sur son ventre redondant, tout bouffi, retombant à toutes les entournures, des cuisses gorgées de cellulite, des fesses aussi imposantes que la porte d'Aix et une chatte toute poilu jusqu'à son trou du cul, - je me trompe elle m'avait avoué, dans un chatt, qu'elle se rasait la foufoune -, qui laisserait entier passage à une micheline.

    Et difficile, dans un tel contexte poupon, de voir en elle une femme qui veut « s'envoyer en l'air » avec le premier venu car son geste, sa quête de longanimité pour être plus explicite dans mes propres pensées, est plus profond. Se blottissant contre moi, elle ne peut qu'évacuer tout le stress qu'elle a accumulé tant en attendant notre rendez-vous, qu'en y venant et en guettant ma ou mes réactions à sa vue, et, lovée tout contre moi, elle décompresse.

     

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    Comme une pile, je réagis soudain. Christine semble s'abandonner. Sa main furette sur le dessus de ma braguette et mon sexe se gonfle imprimant une forte boursouflure au niveau de mon entrejambes. Je suis vraiment pris de court car je n'avais pas, non plus prévu ma réaction phallique. Et, de sa patoche ouverte, ses doigts malaxent la prééminence qui s'offre à elle.

    Comment suis-je aussi aveugle pour ne pas sentir sa main palper, par-dessus le jeans, les formes toutes en rondeur et raideur de mon membre viril ? Et le soupçonner en pleine érection ? Mais pour elle qui est en manque d'étreintes, discerner que mon sexe répond à ses attouchements, doit vraiment lui retourner les entrailles, exciter sa libido et réveiller ses désirs charnels.

    Pourquoi n'ai-je pas pris garde au fait que ma passagère ne peut que percevoir et constater que mon jésus s'est durci comme un mandrin sous ses attouchements. Méthodique, elle semble prendre les mesures de mes bijoux de famille et, inconsciemment, elle ne peut que se hasarder à faire des comparaison avec la bitoune de son époux qu'elle trouvait rikiki, du moins c'est l'une des descriptions qu'elle m'en a faite sur le chatt, et la bistouquette de son Jean Marc, légèrement un peu plus présentable que celle de son mari.

    Pourquoi ne suis-je pas alerté par son toucher insistant cherchant à déterminer le calibre de ma bite en érection. Et ses prunelles, remplies d'étoiles, scintillent comme un astre incandescent. Jugerait-elle que mon p'tit gaston serait de bonne taille apte à lui ramoner sa chatière, à lui graisser son fourreau et, si elle aime la sodomie, à lui élargir la rondelle de son trou du cul.

    Mais je n'ai aucune malice et, bizarrement, je n'éprouve aucune gène. Ce ne peut-être qu'un moment d'égarement de sa part, du moins c'est l'opinion que je puis m'en faire et j'ai conscience que ses instants de frivolité passés, ses émois chassé, Christine se ressaisira, se jugera inconvenante et, bafouillant, tentera de s'excuser pour sa légèreté qui pourrait me froisser, qui, en vérité, me froissent et qui, en réalité, m'indisposent.

    Alors d'une voix à peine audible, « je peux ? », Christine m'interpelle d'une supplique mielleuse. Je ne sais si mes réactions, quand je suis sur les pentes ou les lèvres d'un volcan rentrant subitement en éruption et, l'instinct de survie primant sur la réflexion, que le temps de réactivité est dans l'instant, ont pris le pas sur la raison et la décence, mais je m'entends lui répondre, dans un calme olympien, « oui »

    N'ai-je que compris qu'elle désire continuer à malaxer mon entrejambes par-dessus le tissu de mon pantalon ou lui ai-je permis d'aller plus loin dans ses investigations ? A franchement parler je n'ai ni discernement de l'un, ni intelligence de l'autre. Toujours est-il que je lui accordé une faveur en toute inconscience et si quelqu'un est à culpabiliser, ce ne peut-être que ma pomme..

    Au différent, Christine, assurée d'un sésame mais d'une main mal assurée, fébrile et tremblante, tente, avec exaltation et frénésie, de dégrafer ma braguette et s'acharne sur des boutons qui lui opposent, par empressement de sa part, la rendant malhabile et la plongeant dans une certaine perdition, une farouche résistance...


    ◄♦►


    Sans en connaitre la finalité, lui ayant donné permission, je serai inconcevant si je la lui reprends. Avec une certaine fatalité, la croyant seule intéressée par la vision de ma verge et, à la limite, pour satisfaire un désir, se permettre une masturbation, ce qu'elle s'autorisait, à ses dires sur le chatt, quelques fois avec son mari et son Jean Marc, bon bougre, je déboutonne, moi-même ma braguette et la ceinture de mon pantalon.

    Pour moi, il ne peut en être autrement. Christine a envie de se sentir femme, et non un objet exécutant son devoir conjugal pour son mari ou un tiroir à bite pour son Jean Marc incapable d'y déverser sa semence, femme capable de donner du plaisir, mais plus explicitement envie de sentir mon corps tressaillir et vibrer en découvrant mon sexe, en le caressant et, probablement, osant le masturber, l'expérience Jean Marc ne parvenant pas à jouir, ou pas à chaque fois, lors des seules quatre fois où ils se sont vus, lui ayant laissé un goût amer d'insatisfaction, pour le porter à la jouissance et le faire éjaculer.

    A cet effet, bien que libre de ses propos sur le chatt, elle ne s'est jamais épanchée, alors qu'elle l'a fait pour bien d'autres sujets plus scabreux et plus libidineux, sur l'acte de masturbation tant avec son mari qu'avec son dénommé Jean Marc. Comme si cet acte sexuel, tant pour son époux que pour amant occasionnel, n'était qu'un simple prémisse érectif seulement propice à faire bander et à mettre en condition pour mieux enfoncer leur pieu dans son vagin et sans plus se soucier, faire vite-fait bien-fait l'affaire de la vidange de leurs boules pleines.

    Elle ne s'est jamais exprimée, non plus, sur la fellation. Son mari et son amant ensuite n'aimaient-ils pas cette pratique ? Pas plus qu'elle n'a évoqué, une seule fois, le cunnilingus. Et je trouve mille excuses à Christine pour justifier son désir d'avoir voulu déboutonner ma braguette sans qu'elle n'y parvienne, mais finalement dégrafée avec mon aide bienveillante.

    Pour mieux pouvoir déguster mon corps, elle débride un à un les boutons de ma chemise et dépose, sur ma peau, ses lèvres à hauteur de ma poitrine et descends encore et encore et encore... jusqu'à mon nombril que sa langue titille.

    A ce stade, se détachant de mon corps, elle fait glisser mon pantalon le long de mes cuisses et de mes jambes, à atteindre mes chevilles. M'ayant dénudé à moitié, elle vient alors coller sa bouche et ses lèvres, humidifiées d'un indicible plaisir, sur mon ventre, le bisoutant sous toutes ses coutures, le léchant et le lapant à en déguster ma peau.

    Dans mon slip, ce n'est plus une redondance mais un véritable piquet de tente qui se dresse quand le souffle de Christine fait vibrer mes poils pubiens qui dépassent au niveau de l'élastique. Tout en continuant ses câlins doucereux, elle convoie le dernier rempart qui lui masque ma virilité, un dernier rempart entre elle et moi, entre moi et ses envies, entre ses désirs et mon corps, par le même chemin que celui suivi par le pantalon, jusqu'aux chevilles.

    Alors, comme un épieu, ma bite libérée de son carcan de toile, raide et dure, pointe son prépuce vers le visage de Christine qui lève son regard vers moi et qui, dans un souffle, se conjoncture en un « merci » d'émerveillement. Et se redressant légèrement, elle m'embrasse sur la bouche.

    « Merci de m'avoir permis de la voir

    - J'ai compris que tu avais envie de voir mon sexe, alors j'ai voulu te faire plaisir

    - Tu sais que ses dimensions m'impressionnent. Et celles de mon mari et de Jean Marc sont rikiki à côté de la tienne. »

    Après un bref silence, sa main effleurant ma verge et frôlant mes boules, déglutissant, elle rajoute : « je peux la caresser ?

    - Je t'ai déjà accordé un oui quand ta main s'est d'abord posée sur ma braguette. Et je ne reviens jamais sur un acquiescement...

    - Tu es un ange pour avoir accepter de me donner ce plaisir. Mais tu vas mal me juger...

    - Pas du tout, ta pulsion est simplement humaine et je la respecte. Tu peux la caresser puisque tu le désires et je ne t'en voudrai pas pour cela.


    IV


    Comme attiré par un aimant, le visage de Christine se penche sur mon ventre jusqu'à toucher mon p'tit gaston. Alors que sa main s'empare ma hampe, la décalottant, ses lèvres se posent sur le haut de mon gland et elle y dépose, avec délicatesse, un baiser.

    Avec son petit regard en coin interrogatif, j'ai l'impression que Christine veut lécher mon membre viril et l'engloutir... Un léger sourire de ma part la rassure et je lis presque dans ses yeux « tu as l'air d'aimer.. », ce dont elle n'a pas tort, et « ... je veux te faire jouir »

    Sous les caresses linguales, labiales et buccales, je respire de plus en plus fort. Mes mains se contractent quand mon gland frissonne. Elle, elle fait jouer sa langue, ses lèvres et sa bouche, ses doigts serrés sur la base, à la racine près de mon ventre, sur toute la longueur de ma verge. Ce sont des va-et-vient lents et doucereux et je me sens transporté, ailleurs, sorti de la réalité. Le temps s'est arrêté et mon envie grandit sans cesse.

    Je ne sais si je ne me trompe, mais Christine, comme une gourmande insatiable, semble apprécier, chaude et humide, le goût de ma verge, sa saveur et sa rondeur... Et elle me donne l'impression qu'elle ne peux sans détourner ni arrêter de la lécher, de l’embrasser, de l’aspirer....Elle suce comme une déesse...

    Mes mains se glissent dans ses cheveux. Mes hanches bougent et dansent,. Ma respiration se fait plus forte, plus intense, Mes mains tremblent quand sa langue suit chaque nervure, chaque veinule de ma hampe et quand elle fouille chaque recoin de mon intimité, du bout des lèvres, avec son appendice lingual. Et c’est si bon quand, tout en me suçant, en me gobant, en me léchant et en me tétant la verge, elle prends délicatement mes testicules entre ses doigts. Je gémis et elle miaule son plaisir. Loin de moi l’envie que ça se finisse !

    Un peu à l'étroit dans l'habitacle de la voiture, Christine est plus ou moins agenouillée à côté de mon siège et son bas ventre et ses fesses sont à portée de mon bras et ma main n'a aucune peine à les atteindre.

    Tant bien que mal j'essaye de défaire sa ceinture. Et, y étant parvenu, alors que je tente de lui déboutonner le pantalon, comprenant que sa position me l'interdit plus ou moins, mais comme à regrets, sa bouche se détache de ma verge et elle entreprends de se mettre cul nu et enlève purement et simplement son pantalon et sa culotte.

    « Si tu veux me caresser, tu seras plus à l'aise... » me souffle-t-elle. « Et je dois te dire que c'est bon de sucer ton popaul... C'est un plaisir indéfinissable... mais tu me promets de ne pas jouir dans ma bouche...

    - Je te promets que je me retirai quand je sentirai monter ma jouissance

    - Je n'ai jamais eu de la semence d'un homme, même pas celle de mon mari, qui a giclé dans ma bouche...

    - Sois tranquillisée, je n'éjaculerai pas dans ta bouche et si tu veux finir de me faire jouir, tu pourras me masturber...

    - Je ne suis pas contente... j'aurais aimé te faire jouir en te suçant... C'est plus fort que mon envie mais je ne peux pas... »

     

    ◄♦►

     

    Tout en s'excusant de ne pouvoir me faire jouir telle qu'elle souhaiterait m'y faire parvenir, Christine enserre ma hampe ce qui en fait augmenter son volume et ressortir le gland. Puis elle la lâche pour chercher mes bourses, quelques peu cachées sous mes fesses. Je me soulève pour les libérer et sa main déterminée empoigne la totalité de celles-ci. Elle s’attarde sur chacun de mes testicules, en cherchant la dimension et leur contenu.

    Moi, j'ai allongé ma main jusqu'à son entrecuisses et, sans difficulté, Christine tendant même son ventre pour qu'il soit plus accessible, mes doigts accèdent à son minou tout poisseux. Et j'en conçois aisément que d'avoir pris ma queue en bouche et de l'avoir sucée l'a faite jouir. Sans hésitation aucune, je cherche son clitoris et le titille. Christine réagit instantanément et minaude tandis que j'introduis deux doigts puis un troisième dans sa chatte béante n'attendant qu'une intromission pour lui déclencher une jouissance.

    Ma caresse l'excitant, elle reprend mon sexe dans sa main et, penchant sa tête vers mon bas ventre, approche mon prépuce de sa bouche. Elle y dépose un léger baiser, me décalotte, lèche mon gland du bout de sa langue, en fait le contour, le gobe, le suce et le pompe avec délice. Elle verrouille, de ses doigts exclusifs, mon braquemard, pose une langue gourmande sur le bout et l’enivre de circonvolutions lascives et de lapements avides.

    Ce sont d'abord des va-et-vient lents et lascifs, sur une bonne longueur de ma verge, qui me transportent dans des ailleurs de plaisirs et ostensiblement mes muscles se contractent et ma respiration en devient plus saccadée. Je jette mon ventre en avant avec de longs râles. 

    Sa bouche goulue happe ma bite, la pompe, l'enserre dans un piège de velours et l »entraine dans un tourbillon de volupté pure… Autour de moi, l’univers n’existe plus, le temps est aboli, plus de nuit, plus de jour, seulement un brasier vaste comme le ciel, un brasier dans lequel ma queue est un tison luisant de sa salive.

    Christine semble étourdie par son propre roulis, dépossédée de toute retenue. Elle lisse ma verge et le suce… Me voilà happé par une sorte de baiser humide et chaud, une succion lente qui emprisonne d’abord la base de ma bite, puis remonte tout doucement jusqu’au col, le franchit, encapuchonne le gland de sa caresse visqueuse, repart en sens inverse dans un glissement fabuleux, vorace et amoureux.

    Après une petite halte à la racine où mes fruits juteux s’exaspèrent d’échapper au massage, sa bouche repart dans l’autre sens, remonte et s’enivre dans l'attente d’une liqueur gluante et chaude. Christine, ostensiblement accélère le rythme des va-et-vient.

    Ma verge se spasmant, je sens que je ne vais plus tenir longtemps. Je gémis et gémis encore. Par respect envers ma parole, je ne devrais pas trop tarder à m'échapper de cette bouche gloutonne afin de ne pas lâcher, en elle, ma semence

    Aux contractions de ma bite, Christine ne peut que sentir que le point de non retour est proche Elle le sent. Elle sent que l'éjaculation est imminente et, la bouche pleine, elle miaule tout en mouillant, toujours un peu plus, de par sa chatte et son anus que ma main découvre littéralement béants, prêts à accueillir des assauts sexuels et des coups de butoir. 

    Mes doigts, éperdus de jalousie, s’enfouissent tout à la fois au coeur de sa rondelle anale et de sa moule gluante, engloutis peu à peu par un sillon profond et trempé, clapotant dans un berceau bouillant qui les étreint, les suce, les mâche, les broie. Christine, pressentant, certainement, que j'allais me retirer a empoigné mes fesses, m'interdisant toute fuite, et grommelle, emportée par sa propre jouissance, des sons indéchiffrables de lionne en rut.

    D’un seul coup, alors qu'elle n’en peux plus de couler sur ma main, tout, en moi, explose et j'abreuve sa bouche d'un lait épais, impétueux, intarissable qu'elle avale aussitôt, tout en continuant à me faire couiner et frissonner. Tandis que je suis au bord de l'évanouissement, engourmandie, elle persévère à sucer ma pine comme si elle ne pouvait s'en détacher.


    ◄♦►

     

    Quand la bouche de Christine lâche enfin son étreinte et libère ma bite et que son visage radieux se tourne vers le mien, je me sens confus :

     « Tu m'excuses mais je n'ai pas pu me retenir...

    - Ce n'est pas grave et je ne t'en veux pas... Je n'avais jamais sucé un sucre d'orge et avalé de semence et j'appréhendais...

    - Mais je t'avais promis de ne pas éjaculer dans ta bouche...

    - Tu as joui et je suis heureuse de t'avoir donné du plaisir... »

    Je dois m'avouer être plus que circonspect et un brin sceptique quand elle me dit que c'est sa première fellation et qu'elle n'avait jamais sucé de bite avant. En tout honneur, j'ai apprécié l'art et la manière avec lesquels elle s'est appliquée a pomper et à vider, de son jus, mon service trois pièces.

    J'ai connu un véritable feu d'artifice, l'une des meilleures pipes, toute en subtilité pour un plaisir croissant jusqu'à l'explosion finale en apothéose, si ce n'est la plus accomplie dont une femme m'ait gratifiée. Pour une débutante être aussi expérimentée m'en laisse pantois de gourmandise.

    Sentir la bouche de Christine grande ouverte plonger vers mon phallus, mon gland au plus profond de sa gorge et ses lèvres enserrer ma bite comme dans un étau ; sentir le sang bouillonner dans ma verge et la ronde des va-et-vient reprendre ; sentir sa langue me maintenir au bord de l’abîme où l’on plonge quand on bascule dans la jouissance, même un prêtre en aurait demandé son pardon.

    C'est à un tel divin plaisir auquel je viens de goûter et une débutante, même douée, ne saurait parvenir à un tel degré d'expertise fellative ! Mais mes pensées ne sont que spéculatives et je ne puis qu'accorder, à ma suceuse d'élite, que le bénéfice du doute d'autant que son visage s'est illuminé, satisfaite de son œuvre admirablement accomplie, d'une expression jubilatoire.

    Assurément, j'ai eu cent fois, mille fois raison de lui répondre « oui » à son « je peux ». El même si je ne pouvais deviner où Christine voulait en venir, je ne peux que l'en remercier. Le moment a été délicieux, croustillant, plein de piquant et très sexuel. Cela me réconcilie avec les doutes que j'ai pu émettre sur sa première fois ou non.

    Et puis qu'importe qu'elle ait déjà sucé une bite avant la mienne même si elle s'en défende, qu'elle ait déjà fait éjaculer son mari ou son amant dans sa bouche, avalant sa semence, même si elle m'en a demandé de me retirer avant d'envoyer la sauce mais pompant ma verge jusqu'à la dernière goutte de sperme, je n'ai pas à juger et je n'ai pas à la juger.

    Et puis qu'importe ce qu'elle pensera d'elle-même, si elle estimera que sa demande était délurée ou si elle se mal jugera, si je n'avais pas été consentant, elle n'aurait pas pris son pied, pas plus que moi je n'aurais pas pris le mien, en me taillant une pipe et en avalant la fumée. Je dois être honnête avec moi-même et prendre son acte comme un don des muses qui président aux destinées des relations sexuelles bucco-génitales accomplies et impétueuses. Et j'en redemanderais si j'osais.

     

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    Christine s'est relevée de sa position plus ou moins inconfortable qu'elle occupait pour mener à son terme sa turlute d'exception et, en tous points, remarquable. Tout en me faisant face, légèrement penchée vers l'arrière, son dos s'appuyant sur la portière, le compas de ses jambes bien ouvert, son antre du mystère en parade, elle a repris place sur le siège passager.

    Toute en extase et comme transportée, par sa prouesse fellative, dans un univers de sensualité, ses yeux engourmandis, toujours fascinés par ma bite qui, au lieu de retomber flacide, a conservé quelques rondeurs et une longueur qui l'avait émerveillée, interpellent les miens, les conjurent d'accorder des gâteries à son minou qui se morfond et s'impatiente, et les invitent à lui en offrir pareillement.

    Parallèlement à son évidente envie de se faire brouter le gazon et, le cunnilingus étant plus intime et plus doux que la pénétration, ressentir un afflux de plaisir intense, la brillance de ses yeux me laisse à penser qu'elle a tout autant l'appétence de porter, à nouveau, ses mains et sa bouche sur mon calibre 12 qui s'est redressé, pointant sa flèche décalottée dans sa direction, sous les regards de braise qu'elle lui lance, de l'embrasser, de le sentir se durcir dans le cocon de sa cavité buccale et de l'entrainer dans les délires sexuels d'une nouvelle jouissance.

    Je devine, chez Christine, cette double ambigüité du désir qui semble lui tirailler les sens et l'en turlupiner jusqu'au plus profond de son vagin au point que les grosses lèvres génitales de sa grotte de Lascaux de femme mature et le haut de ses cuisses sont bien imbibés de cyprine. 

    Le compas de ses jambes bien ouvert, ses reins cambrés et son ventre tendu m'offrent, en gros plan, son huitre entrebâillée, brillante et ruisselante. Son pubis rasé donne une vue imprenable sur sa fente vulvaire en majesté dotée de plantureuses babines bien charnues et pendantes et d'un clitoris grassouillet et, sous l'effet de l'excitation, tout gorgé de sang.

    Et de voir cette chatte offerte, je n'en bande que plus ce qui doit achever d'exacerber les neurones sexuels de Christine qui. amène ses mains au bas de son ventre et ouvre lentement la bouche de sa vulve.

    Comprenant son envie pressante, je me penche vers son entrejambes. J'ouvre la bouche et tend ma langue en direction de son sexe. Elle m'attend. Elle écarte complètement la vulve juste avant que je n'y pose les lèvres. Elle soupir, relâchant l'air, bruyamment. Elle passe la main derrière ma tête et m'attire à elle, sans que je ne lutte.  

    Je suis parcouru de mille frissons. Je ferme les yeux. Je dépose des baisers baveux tout le long de sa fente, puis, le terrain reconnu, je glisse ma langue sur sa pulpe brûlante. Elle tremble, elle vibre, elle est sur le point de jouir tellement l'excitation la tient. Elle se met à jouer du bassin sur mon visage. Son plaisir s'accentue. Je suis son petit jouet et je prends aise à me sentir ainsi assouvissant son désir.

    Sa liqueur âcre et tiède coule, abondamment, dans ma bouche, signe qu'elle ne tardera pas à venir, signe que son ventre est proche de l'explosion.

    Comme un voltigeur devenu fou, ma langue goûte, lèche, presse son clitoris avec passion et dévouement. Christine est prête à s'envoler.

    L'orgasme s'empare violemment d'elle. Son cri long et aigu traverse l'habitacle de la voiture tel un avion à réaction. Les spasmes la font rebondir sur mon visage, me trempant de sa mouille, des cheveux au menton. La tête en arrière, elle gémit doucement, emportée par les vagues ondoyantes du plaisir.


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    « Je crois que c'est de t'avoir sucé que ça m'a excité autant... »

    C'est vrai que Christine paraît embrasée après mon cunnilingus et elle lorgne, avec une intensité lascive, voluptueuse et salace, sur mon entrecuisse. Mon service trois pièces turgescent l'a fascine et l'attire comme un aimant..

    « Je peux te dire quelque chose... », la voix de Christine, hésitante, est presque inaudible .

    « Dis-moi...

    - Je peux...

    - Tu m'as déjà demandé si tu pouvais et je t'ai dit oui, je te redis oui, tu peux...

    - Je ne te le redemanderai plus... Ton sucre d'orge est merveilleux. Celui de mon mari était rikiki et celui de Jean Marc moyen. Le tien il est long et il est gros

    - Oui et alors...

    - Il me donne envie de la caresser à nouveau.. »

    Joignant le geste à la parole, ne pouvant contenir plus longtemps le désir insidieux qu'elle éprouve et qui lui torture les entrailles, abandonnant toute retenue, sa main se pose sur mon sexe qui se raidit et se durcit sous le contact.

    Troublée par ma virilité à la dimension qu'elle juge surprenante, elle s'empresse de refermer ses doigts autour. Tout en la contemplant avec curiosité elle la presse fermement, faisant ainsi gonfler le gland dilaté par l'afflux de sang.

    De sa main refermée dépasse encore quatre à cinq centimètres de chair, douce et veloutée, surmontée d'un gland boursouflé légèrement violacé par le désir qui le gonfle et au centre duquel s'ouvre le minuscule orifice du méat.

     

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    Admirative, Christine a ses prunelles qui en disent long sur ses interrogations. Ses yeux fixent, alternativement, mon sexe, le mesurant du regard, et le sien. Serait-elle en train de se demander jusqu'où peut s'enfoncer, dans le ventre d'une femme, une bite aussi longue ? Quel effet peut ressentir cette femme lorsqu'une queue de cette taille vient lui frapper le fond du vagin ? J'en imagine qu'un frisson sensuel la traverse toute à cette pensée..

    Elle se penche alors sur mon membre viril frémissant qu'elle tient en main et, déposant sur mon gland, elle l'humecte de sa salive. Alors seulement elle commence à agiter sa main refermée en anneau, de haut en bas, en un mouvement alternatif, recouvrant le bourgeon dilaté à l'aide du prépuce mobile, pour aussitôt repousser celui-ci le plus loin possible sur la base de la verge, décalottant largement l'extrémité arrondi de ma verge gonflée.

    Le regard braqué sur mon visage, dans un lent mouvement le long de ma colonne de chair gorgée de sang, en une sensuelle masturbation, elle y guette la montée de ma jouissance

    J'éprouve, et je ne le cache pas, un indicible plaisir à être branlé ainsi par une main féminine dont les souples va-et-vient, le long de sa virilité tendue à l'extrême, créent, à l'intérieur de mon bas-ventre et de mes couilles, une tétanisation d'une volupté affolante.

    Emporté par mon exaltation, poussant des petits gémissements, je lance mon pubis en avant, à la rencontre de sa patoche qui me caresse si agréablement.

     

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    Avec un sourire canaille, de l'émotion dans sa voix, Christine m'interpelle :

    « Je vois que tu aimes quand je te masturbe.

    - C'est bon d'être branlé par une femme.

    - Moi j'ai adoré quand je t'ai sucé et que j'ai senti ton gros popaul vibrer dans ma bouche »

    Sans attendre ma réponse, elle se penche vers mon petit jésus dressé. et le prend en bouche. Elle l'aspire lentement, goûtant avec ivresse ce moment magique. Du fait de la longueur de mon p'tit gaston, elle ne réussit, malgré le désir qu'elle semble en avoir, à n'en avaler qu'une partie. Ses lèvres atteignent les trois quarts de ma hampe génitale dressée lorsque mon gland lui heurte la glotte, l'obligeant à stopper l'avance de sa bouche.

    Sentant ce fourreau chaud et humide m'enserrer la verge, je me cambra de plaisir. Sous la succion à laquelle elle apporte toute sa science et toute son expérience, je gémis de plus en plus intensément et je m'agite convulsivement. Si bien que sous les furieux coups de boutoir que je lui dispense, elle relâche ma verge qui lui frappe violemment le palais.

    Replongeant son visage sur mon bas-ventre, elle reprend sa voluptueuse fellation. Dans un lent hochement de tête, elle entreprend de faire coulisser ses lèvres humides le long de mon braquemard palpitant. Elle s'ingénie à me sucer posément afin que je ne décharge pas trop vite

    Par instant, alors que sa bouche se trouve au sommet de ma verge, elle referme délicatement ses lippes sous l'extrémité renflée du pénis, tout en léchant d'une langue souple et agile le gland turgide, m'affolant un peu plus Puis lorsqu'elle sent l'énorme bourgeon de chair se dilater dangereusement entre ses lèvres, elle relâche vivement la pression pour sucer, à nouveau, avec passion, ma longue verge grosse et dure.

    Tout en s'activant, avec dextérité, sur ma queue, Christine s'évertue à caresser, d'une main avisée et experte, mes deux couilles glabres. Sous ces différentes caresses terriblement affriolantes, je ne tarda pas à me contorsionner en tous sens sur le siège.

    Cependant, pour elle, le fait de me sucer, ne tarde pas à accroître, plus encore, le désir qui l'habite, et la fontaine qui a pris naissance au plus secret de sa féminité s'est rapidement transformée en un véritable torrent bouillonnant qui, s'échappant des tréfonds de son vagin, inonde son entrejambes.

     

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    S'arrachant à la succion de mon phallus, et, tout comme après la première turlute qu'elle avait poussée jusqu'à ce que je déverse ma semence dans sa bouche, elle reprend la position qu'elle avait adoptée pour me faire comprendre et m'inciter à lui prodiguer un cunnilingus. Tout en me faisant face, le compas de ses jambes bien ouvert, son bas-ventre et sa chatte s'offrant, sans outrage, à ma vue, elle s'est recalée sur le siège passager.

    Christine lève, alors, un regard pressant et quémandeur vers moi :

    « Viens, j'ai envie de sentir ton gros et long sexe jouir en moi... »

    Chauffé à blanc comme je le suis, sa fellation ayant eu don de redonner des formes avantageuses à mon chibre et d'exciter mon désir redoublé de la baiser, malgré l'exiguïté de la portion avant de la voiture, tant bien que mal, plus mal que bien, entravé aux chevilles par mon pantalon et mon slip, je parviens à me mettre à genoux sur mon siège conducteur,

    Elle, elle en profite pour tendre ses jambes, caler ses pieds sur la vitre de la portière et prendre un peu d'aise. Comme pressée que mon missile à tête chercheuse enfile son aumônière, sa main tendue s'amarre à ma hampe et s'assure, du moins telle est ma pensée sur l'instant, qu'elle n'a pas perdu de sa raideur, et, cambrant ses reins, son bas-ventre, en attente d'une intromission, se tend désespérément vers mon pénis.

    « Viens... Viens sur moi.... Viens en moi... », me répète Christine, d'une voix enrouée par l'envie. 

    Désireux de la satisfaire pleinement, je me plaque sur elle et ma verge, adroitement guidée par sa main, glisse, d’un coup, bien à fond dans sa chatte gorgée de cyprine et toute prête à recevoir, dans son antre charnu, moelleux, velouté et brûlant, mon petit jésus. Et j'éprouve une jubilation luxurieuse en sentant les chairs moites et torrides de sa grotte de Lascaux enserrer ma virilité.

    Je ne veux pas dire mais je pensais bien que ma verge se coulerai, sans coup férir, de plus dirigée par sa main vers sa fente humide en attente d'une intromission, dans sa chatte mature, large et dodue, bien lubrifiée par ses propres sécrétions vaginales abondantes.

    De plus, elle a ouvert encore plus la fourche de ses cuisses quand mon gland à frisoté ses grandes lèvres génitales charnues et, le seuil franchi, je sens mon mandrin s'enfoncer dans sa chaude caverne duvetée et feutrée

    A son comportement, je présage que Christine a été surprise par la facilité avec laquelle ma bite, bien que longue et toute en rondeurs, a pénétré son fourreau. Elle pousse un cri de plaisir quand mon gland turgide repousse les chairs intimes de sa vulve et frappe le fond de son vagin.

    Mon dard exécute un long et lent mouvement de va et vient dans sa baratte aux saintes huiles de Vénus..Elle même accentue, de son bassin, le mécanisme rythmé de ma pénétration. Elle se trémousse dans tous les seins en couinant.

    Mes mouvements, en elle, provoquent un bruit de clapotis. Et alors que j'empoigne ses hanches et malaxe ses chairs, je me rends compte qu'elle a déjà, à plusieurs reprises, atteint l'orgasme..

    « Tu n'as pas encore joui ?

    - Non pas encore, mais j'ai le temps... et je désire que ton ventre explose plusieurs fois avant que je me lâche...

    - J'ai envie que tu ailles plus vite et plus fort en moi... »

    Avalé par son antre, mon sexe se lance, à grands coups de butoirs, dans une chevauchée désordonnée et, tandis que le corps arqué, je ne maîtrise plus mes mouvements, Christine minaude presque un « oui » qui me donne un signal. Je peux jouir, me libérer en elle et inonder, dans un râle salvateur, de mon eau des Carmes, son vagin

    Christine, aussi, atteint le paroxysme de son plaisir et profite de mes derniers mouvements pour connaitre une ultime jouissance... Je resté figé en elle, encore bien dur, comme pour une dernière gâterie. 

    Avec un sourire béat, elle plonge son regard dans le mien et murmure : « J'ai aimé te voir et t'entendre jouir »


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    Il est bien loin le temps où je pensais, venant sur Béziers à la rencontre de Christine que nous discuterions et nous discuterions seulement, proscrivant le sexe. Et ma résolution, nos heures passées ensemble, dans ma voiture, s'avère bien vaine. Excepté le moment de notre prise de contact devant la porte du super marché Auchan et le temps de rouler en voiture en quête d'un coin tranquille, les deux heures qui se sont écoulées ensuite, elles, n'ont été que pelage de jonc, broutage de minou et trempage de biscuit.

    En ai-je été surpris, outré et scandalisé, je dois bien avouer que non. Tout s'est déroulé si différent que je le souhaitais qu'une seule demande, « je peux » et une seule réponse « oui » en ont changé la donne. Et puis, l'appétit sexuel de Christine à rassasier faisant le reste, tout s'est enchaîné.

    Dois-je la vilipender et la traiter de femme facile ou de nymphomane ? En manque depuis des mois, en toute normalité il est dès plus compréhensible qu'elle ait pu avoir faim de sexe. Et si quelqu'un est à conspuer, ce ne peut être que moi car, si j'avais répondu « non » à son « je peux », si je m'étais opposé à ce qu'elle déboutonne ma braguette et me déculotte, si je n'avais pas satisfait ses désirs affichés de se faire saphiser et bouffer le chat, et, enfin, de se faire limer et culbuter pour mieux se sacrifier à Vénus, il n'y aurait pas eu de partie de cul.

    Et si, malgré mes refus, elle avait persisté dans son entreprise, si elle avait mis assez d'ardeur et de persuasion dans ses avances, multipliant les caresses et les coquineries, elle était parvenue à étancher sa faim de sexe, alors oui, je devrais admettre que Christine est une femme qui aime le sexe, une femme dont, quand elle rencontre un homme, le ventre se réveille et le vagin s'humidifie à la seule pensée de ce qu'elle fera avec lui. 

     Dois-je mettre les deux en parallèle, femme en manque et femme nymphomane, afin de me forger une conviction sur la vraie personnalité de Christine ? Je dois admettre que son aphrodisie, sa gourmandise boulimique de désir sexuel, est quelque peu particulière mais elle peut se comprendre par l'effet de manque, après avoir quitté son mari, exacerbé par le comportement fuyant de son Jean Marc, un amant de pacotille, avec qui elle n'a eu que quatre rapports, certains non aboutis par absence de jouissance de son mâle, sur sept mois de relation.

    Et, en cette matinée, auprès d'elle, retirés dans un coin tranquille à l'abri de tout importun, m'étant rendu disponible à sa supplique première et ayant répondu, du fait de m'avoir gratifié d'une pipe experte, à ses sollicitations labiales, linguales et buccales parachevées par un vidage de couilles qui l'a abreuvée de sécrétions séminales, son manque s'est pleinement exprimé. La suite, et ses envies pressantes, sa devanture et son aumônière en parade pour m'interpeller et m'inciter à lui accorder des primautés, d'avoir sa chatte excitée et fourragée par une langue, puis de se la faire farcir par un braquemard gros, long et raide., en a découlé.

    Sur ces bases fragiles, mon opinion ou mes opinions, sur la personnalité de Christine, sont aléatoires et possiblement assises sur des fondements branlants, je ne peux les considérer fiables. Aussi je conclurai mes hypothétiques élucubrations en disant que Christine est une femme ordinaire de 58 ans ni belle ni moche, ni mince ni obèse, plutôt petite et en surcharge de poids, dotée de gros seins, de cuisses gorgées de cellulite et d'une chatte mature rasée aux grosses lèvres charnues, brune aux cheveux courts, portant des lunettes, et une femme se respecte.

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